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Le blog de Bernard Sintes

29 novembre 2006

Présentation

BONJOUR !

Vous trouverez ici, sous les rubriques intitulées :

Biblio : Les livres que j'ai publiés ainsi qu'un extrait (de ce qu'on peut y lire).

Photo : Les manifestations culturelles auxquelles j'ai participé.DEDICACE

Article : Ce que la presse a écrit sur moi.

Texte : Des récits, des poèmes de ma FABRICATION.

Mon CV : A la fin du blog.

Bientot, un nouvelle rubrique : La lettre.

En photo : Bernard Sintès au  cours d'une dédicace

BONNE VISITE !

                                    

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29 novembre 2006

biblio 1

HARMATTAN1

Tu cherches

Dans la coupe fraîches du papier

D'improbables fossiles

Remontés du Grand Âge,

Reliquats de cupules

Colmatés de calcaire

Dont les indices pétrifiés

Te traduiront ta propre histoire.

Extrait de "LE RAMEAU D'OFFERTOIRE",

Editions L'Harmattan, Paris - 10 Euros -

Biblio

D'ailleurs,

Ce pommier de vieille descendance

Ne donnait plus de pomme.ENCRES_VIVES

Et puis,

On avait beau le regarder d'un côté ou de l'autre,

Ce qu'il nous faisait voir avec ses membres noirs :

C'était toujours un homme.

Extrait de LE SOLEIL, L'EFFONDREMENT

Editions ENCRES VIVES

2 Allée des Allobroges 31770 Colomiers

Directeur de la publication : Michel Cosem.

28 novembre 2006

Article 1

Article du journal LE DEMOCRATE

pour la présentation par l'auteurDEMOCRAT_

du Rameau d'Offertoire

à la librairie LA BRECHE

à Bergerac - FRANCE -

                                                            

Expo

Journal Sud-Ouest

Exposition "MARABOUT"  à la Galerie Les Belles-Rives

Département de la Dordogne - FRANCE

28 novembre 2006

Photo

Exposition "Marabout"

Haïkus de Bernard Sintès suspendus à un fil.

Expo1

Au premier plan, à droite : tableau de Vincent Rougier

(Contact : www.rougier-atelier.com)

Biblio

BerUn soir où les collines s'entr'épaulent,

Nous nous tenons à la croisée d'un feu.

Un homme parle à travers nuit,

Sa voix fait souche sur le vent.

- Extrait de LES NOCES AVEC LE SOL,

Collection LE POEMIER DE PLEIN VENT

Editions Association Les Amis de la Poésie,

dirigées par Annie Delpérier, 24100 Bergerac. - FRANCE

Ci-dessous :

Le chant des Lupercales

Editions Les Amis de la Poésie,

Collection Le Poémier de Plein Vent. - 24100 Bergerac - France

Directrice de la publication : Annie Delpérier.

Extrait :Ber

Ce matin,

La clarté dénoua, de son aile sécante,

L'épissure de l'aspic

Qui dormait sous la pierre séminale

Et s'ouvrit la géode

Dont les lames de roches

Découpèrent l'éffigie d'une rose d'amiante.

C'est alors

              qu'au jardin de l'Obscur

La parole du dieu ébrasa le rosier

Par où la terre prit jour,

... La terre initiatique qui cèla notre enfance

Aux pavement des sources que flairent les troupeaux.

Biblio

C'est un veilleur de mer

Ber

tenant une lanterne

où gîte un crabe de phosphore.

*

Il fait froid...

le renard est entré

dans un trou de neige noire.

Extrait de 28 Haïkus de cycle lunaire,

Editions Ficelle.

Directeur de publication Vincent Rougier.

(Contact : www.rougier-atelier.com)

Texte

SOLDATS DE REVUE

(Un rêve)

FIG2Je monte une rue parfaitement rectiligne au bout de laquelle on voit passer, dans le sens latéral (ou adjacent?) une revue de soldats à pied. Les uniformes, la façon de marquer le pas rappellent quelque chose de ce que j'appellerais à défaut l'éloquence soviétique. A l'exception des soldats, la rue est vide. La sévérité des bâtiments, d'une blancheur éclatante, s'accorde à l'allure du défilé. Le schéma géométrique de la ville et la parade militaire puisent à une même inspiration. Tout se passe comme si les militaires étaient entrés dans un rapport de connivence avec la ville, au point d'en figurer l'incarnation. On n'entend cependant aucun bruit. Pas de musique, pas de grosse caisse à quoi l'on peut s'attendre quand il se trouve des soldats pour défiler. Rien. Je m'approche de la troupe, probablement décidé à venir saluer le contingent, mais au moment où ne m'en séparent plus que quelques mêtres, je tourne brusquement à droite, m'enfilant sous une porche de belle dimension, comme si j'avais voulu me dérober. Le porche, qui s'est ouvert devant moi comme la mer bienheureuse aux hébreux, découvre un tunnel étroit, mais non pointFIG3 sombre, qui me conduit, en peu de pas, sur une place immense, véritablement hors de proportion, où tout d'abord je ne vois rien qu'un espace déserté dont le dallage (elle est donc pavée ?) accuse des perspectives prodigieuses que, dans mon rêve, je suppose d'avoir été disposées - ou tracées - dans l'unique intention de communiquer au promeneur une impression de vertige. (Ce vertige étant lié au sentiment d'être perdu, égaré.) Je sors du tunnel au-dessus duquel je devine plus que je ne vois une construction massive d'appartements privés, et tourne à droite dans une rue parallèle à celle que j'ai montée. La rue longe la place et se confond, pour finir, avec elle. J'ai l'impression, en tournant, que le mouvement (rotatif) de mon corps a ramené, dans un mouvement symétrique, la revue entr'apercue tout à l'heure. Et, en effet, je ne suis pas surpris outre mesure, ― l'ayant sentie en moi, à travers mon organisme, FIG5comme si mon sang eut formé un caillot sous l'effet duquel la circulation sanguine eut été gênée avant que de reprendre brutalement dans un soubresaut musculaire. ― de retrouver la troupe que j'avais quittée, comme si elle rejouait (pour moi seul?) la scène déjà vue, cette fois non plus exactement devant de moi, mais sur mon côté gauche. Le peloton s'est augmenté d'une escouade de tankistes qui, si l'on peut dire, ferme le ban. C'est peut-être la raison pour laquelle je n'avais pu voir les tanks en premier lieu. Mais comment ne les eussé-je au moins entendus ? Les tanks ont renforcé le caractère soviétique de cette démonstration démesurée, quelque peu fantastique mais froide. Tout se noie bientôt dans un crépuscule polaire. Il y a le long des bâtiments en ligne une sorte de base ou de socle, d'une hauteur à peu près égale au genou, et d'une largeur suffisante pour y marcher à son aise. Ce socle offre aussi au promeneur une manière de banc. C'est à un banc (de pierre) que je pense tout d'abord. Mais je n'ai aucunementFIG6 l'intention de m'asseoir. Bien au contraire. Je pense alors à la faculté qu'ont les enfants de s'approprier intinctivement les objets, parfois les plus hétéroclites, pour s'en faire un jeu. Et cette pensée me ramène comme un souvenir délicieux au contact duquel je me sens une sorte d'attendrissement (peut-être un peu niais) pour le jeune âge. Assurément, me dis-je, un enfant aimerait à courir sur ce banc de pierre. C'est ce que je fais aussitôt. Je m'y juche et commence à descendre la rue, non en courant comme l'enfant que j'imagine, mais d'un pas ordinaire. Les tanks me dépassent. Le banc de pierre me conduit à tourner à droite selon la courbe d'une ellipse qui incline en pente douce jusqu'à l'entrée d'une rotonde. Je reconnais, en entrant, le hall de la légation française où pourtant je ne suis jamais venu. Personne dans ce curieux décor où chaque carré au sol est tendu d'une épaisse moquette. Mais voici, impromptu, le préposé à l'accueil. Il est sorti d'une banquette en bois qui me le dissimulait et vient à moi. C'est un homme gros et contrefait. A sa vue, je lève les mains comme s'il me braquait avec une arme à feu. Le type me fait FIG7comprendre d'un hochement de tête que je n'ai pas lieu de me croire menacé. Je juge à son expression désabusée qu'il n'est pas autrement surpris par mon comportement. Se peut-il que ceux qui rentrent ici pour la première fois ne puissent réprimer un mouvement de panique inexpliquée? Comme je baisse les bras, probablement rassuré, je lui dis les premiers mots qui me viennent à l'esprit, étonné de m'entendre prononcer : «sécurité française». J'ai pourtant la conviction d'avoir répondu à propos et d'avoir involontairement découvert dans ces mots comme un mot de passe. C'est alors qu'un frisson d'euphorie me traverse à l'idée que m'échoit un succès dont j'ai usurpé le mérite. Il s'ensuit une légère confusion (mentale) au terme de laquelle je me trouve, je ne sais comment, dans un ascenseur en marche. On monte. Un inconnu, que je ne peux voir, se tient avec moi dans la cage et m'explique, dans un langage alambiqué que j'ai quelque peine à comprendre, comment l'on peut déjouer l'action qu'un terroriste se prépare à commettre sur une personne physique. Il suffit, dans ce cas, d'appuyer sur la touche n° 1 duFIG8 tableau de commandes. Un système électrique relié à la touche susdite enclenche aussitôt «une chaîne de production» située dans les étages supérieurs. Ce système, me dit l'inconnu, est si ingénieux qu'il est recommandé à l'attention de tous ceux qui sont soucieux avant tout de s'instruire de choses utiles. La chaîne, continue l'inconnu (dont j'ai fini par déduire qu'il avait pour mission d'assurer la protection de quelque haut personnage) est constituée d'un tapis roulant qui entraîne un charriot le long d'un parcours circulaire. Selon la hauteur où s'arrête le charriot, (ici, l'inconnu toussote) il est possible, après certains calculs qu'on se doit de garder secrets, de déterminer avec précision la position du terroriste, son emplacement, le type d'arme dont il est en possession, etc. Ces renseignements sont naturellement indispensables à l'équipe d'intervention, conclut-il comme nous arrivons à l'étage du dispositif anti-FIG9terroriste. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur un amoncellement inouï de cartons d'emballage, presque tous éventrés, entre lesquels ont été installés, au lieu du tapis roulant que je m'attends à voir, des rails étincelant d'une clarté qui fait mal aux yeux. Les actions qui suivent se chevauchent, s'entremêlent d'une façon qui ne permet pas de décider de l'importance de chacune par rapport aux autres; elles sont rétives à tout classement raisonné. La clarté est trop vive pour que je ne détourne bientôt les yeux vers une ouverture vitrée qui commande un balcon-terrasse. Il y a là, sous la vitre, un homme assis à même le sol, le dos collé au mur, les genoux relevés jusqu'au menton. Je lui trouve un air de ressemblance avec le comédien Hervé Guibert, sans doute à cause du nez qui est fort comme une saillie rocheuse puissamment plantée au flanc d'une falaise. Cela lui donne un air terrible, et terriblement triste. Il se dégage de toute sa personne une impression de mollesse dont témoigne un début d'embonpoint. Cet être effondré sur lui-même semble préoccupé qu'on ne referme complètement la porte derrière lui car, selon toute apparence, la porte du balcon ne peut s'ouvrir de l'extérieur. Au reste, voudrait-il rentrer qu'il n'enFIG10 manifeste pas plus le désir qu'il ne semble prêt à sortir de sa léthargie. Je soupçonne qu'il se sent prisonnier, et qu'il l'est vraiment du moment qu'il ne peut entrer librement dans la pièce. (Si l'on reconnait là une rupture du lien qui s'établit ordinairement entre le sentiment de sa propre liberté - constitutive d'un fantasme? - avec sa liberté de mouvement, comme si le fait de conserver sa liberté de circulation ne nous garantissait pas d'être réellement libre, ne nous donnant à jouir que d'une liberté frelatée, simplement imaginée, si cette rupture est en contradiction avec la logique commune, elle s'accorde en revanche au déroulement du rêve; elle en fournit le rythme même.) Durant ce temps, je n'ai guère prêté qu'une attention discrète aux employés de la sécurité qui s'agitent autour des cartons et des rails, selon des gestes qui ont été ou semblent avoir été prédéfinis. Mais l'inconnu de l'ascenseur (que je ne vois FIG11toujours pas, et ne peux voir) n'en a pas moins continué son discours peu cohérent, quoique d'une façon beaucoup plus relâchée, comme s'il avait renoncé à me convaincre de l'utilité de son système. On peut même, ajoute-il, connaître en temps réel l'attitude du terroriste. Par exemple, de quel air, à tel moment, il regarde ses chaussures en peau de banane ou bien... Je n'entends pas la fin de la phrase et répéte pour moi-même; «en peau de banane», sans y mettre de ton. ― Tous les terroristes en portent! se récrie l'inconnu avec un air de reproche, comme si j'étais coupable d'ignorer ce détail. Il a donc entendu ce que je croyais n'avoir dit que tout bas. Changement brutal. Je remarque que le balcon-terrasse est au niveau du sol. L'atmosphère du lieu n'est plus la même. De belles pelouses s'étendent parmi des pavillons de banlieue de construction récente. La propreté aseptisée du lieu confine à une espèce très particulière de consternation.FIG12 - Une désolation clinique, impeccable. Je me sens un poids sur le cœur, l'âme brouillée. Une petite promenade loin de ces gens me distrairait. Je sors par le balcon-terrasse en passant devant l'homme avachi et fais quelques pas sur le gazon maintenant pelé. Une femme, sortie de nulle part, vient à ma rencontre. Un spectateur suffisamment éloigné de la scène pour en avoir une vue d'ensemble se rendrait compte que nos trajectoires ne sont pas de nature à converger naturellement. Nous nous croisons pourtant, sans échanger un mot ni un regard. La jeune femme (est-elle si jeune qu'elle en a l'air?) s'en va rejoindre Hervé Guibert. Certes, elle ne m'a rien dit de ses intentions, ignorant même jusqu'à ma présence, mais je suis, à l'instant, dans une disposition d'esprit qui me fait croire, sans plus laisser de place au doute, que j'ai pouvoir de lire dans la pensée d'autrui. Elle ressemble à ces mômes que le cinéma a élevé au rang de femmes-fétiches. C'est, pour le cas, une combinaison réussie de Miou Miou, de Marlène Jobert et de Mireille Darc. Il me semble qu'elle connait le moyen de dévérouiller la porte par le côté extérieur. Une expression de gaieté pondérée s'attache à ses pas, à tout son corps qui répond au moindre mouvement avec une agilité concordante. Cette élasticité dans la démarche (qui n'appartient qu'aux graFIG1nds animaux) m'incline à penser qu'en allant «délivrer» l'homme assis elle a trouvé dansFIG13 ce rôle le sentiment de sa propre générosité et que cela la remplit pour le moins de satisfaction, si ce n'est de contentement. J'ai insensiblement emprunté le chemin de ceinture de l'immeuble. Le gravier crisse sous mes pieds. Je m'arrête devant la baie vitrée d'un appartement (naturellement situé au rez de chaussée). Elle est semblable à la devanture d'une boutique où aurait été disposé le modèle réduit d'une chambre d'enfant. Il y a là, dans un coin, un lit-cage (il est à présent de taille ordinaire) dont, à un certain moment, je pense à compter les barreaux avant d'y renoncer et, éparpillée sur le carrelage, une multitude de jouets en plastique très vivement colorés. Ils sont censés représenter de «petits» animaux, tels que canards, cochons, hérissons, etc. Mais en s'approchant, on voit qu'aucun d'eux n'a les traits d'un animal; ce ne sont que des pièces de plastique qu'on a fondues au chalumeau.

Mon CV

BERNARD5

BERNARD SINTES

né en 1963, à Marseille

Nationalité française

Célibataire - sans enfant - Permis B

Le Bourg Nord - 24560 FAUX FRANCE

Courriel (e-mail) : b60sintes@tele2.fr

Titulaire du DAEFLE (Diplôme d'aptitude à l'enseignement du français langue étrangère)

- Bac + 4 (Histoire de l'art et philosophie)

Connaissances en informatique PC & Mac. - Word, Excel, Xpress, Photoshop

Expérience professionnelle des bibliothèques publiques.

C.A.P électricien industriel.

Bon niveau en Anglais.(appris dès l'âge de 7 ans)

Activité : s'intéresse à la poésie et en écrit.

2006 : Obtention du DAEFLE.

2004-2005 : Employé à "Question de Culture" (Maraîcher) - Formation en alternance sanctionnée par le DAEFLE.

- Parution de "Le Rameau d'Offertoire" (poèmes) aux Editions L'harmattan.

2002- 2003 : Adjoint de la revue "Ficelle" dirigée par Vincent Rougier.*

- Réalise des spectacles et des lectures publiques.

- Moniteur de colonie de vacances encadrant des jeunes de 8 à 16 ans. Animation d'un atelier-théâtre.

2001: Assistant du patrimoine et des bibliothèques à la médiathèque de Sevran (Seine Saint-Denis, FRANCE ).

2000: Maintenance du réseau informatique du Collège Henri IV.(Bergerac, FRANCE)

- Cours de sensibilisation à l'informatique et à internet auprès des élèves (11-15 ans)

1996-1999 : Organise des expositions d'art plastique. (En collaboration avec Vincent Rougier, artiste-peintre et éditeur)

- Collaboration à la rédaction de la revue "Ficelle", revue de littérature & d'art plastique éditée par Vincent Rougier. Emploi : sélection des manuscrits. Saisie de textes sur Xpress. Correction des épreuves.

1995: Effectue la remise aux normes de l'installation électrique du Château de Tiregand, à Creysse (Dordogne, FRANCE).

1994: Formation d'électricien industriel.

1992-93: Collabore à des revues de littérature et d'art plastique.

1991: Saisie de textes pour différents écrivains.

1986-1990: Etudes à Bordeaux III puis à Tolbiac-Sorbonne.

1986: Employé à la Bibliothèque de l'École Normale d'Instituteurs (Paris).

1985: Employé à la Bibliothèque Nationale (Paris).

1984: Gestion informatique et création de fichiers-clients sur PC pour ORGANIC (Société de recouvrement pour commerçants)

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